Peinture
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La peinture d’Elisabeth Wadecki se déploie dans le champ d’une abstraction narrative et sensible.
Son code de travail pourrait être la force de sa fragilité, puisant depuis une dizaine d’années une thématique dans le ventre de la nature, tout en harmonie avec sa vie.
Sa peinture provoque une ouverture de perceptions, une sollicitation des sens, outre la vue, où se joue une incorporation du réel, une union entre le corps, le sujet, et le monde qui l’entoure. Elle est véritablement le prolongement de son quotidien, rythmé par la pratique de la méditation, du yoga, de la marche. Fromanger disait « méditer c’est me brancher à l’énergie du monde, à celle du vent, de la pluie, du soleil, de l’espace et du temps. »
L’artiste installe dans les marges de sa création une maturité poétique résolue. Partout, le geste de l’artiste semble dans son élan, sa variété, capter les souffles qui animent l’univers. Il s’arrondit, s’allège et se fragmente en touches denses ou fluides, s’effiloche pour mieux épouser l’essence cachée des choses. Et la lumière, qui est partout, ou le passage de/vers la lumière, pourrait être le sujet majeur de la série « Les couleurs de l’air »(2020-2021).
L’acte pictural ne relève pas chez elle d’une projection mais garde la trace d’une circulation entre sujet et monde. Son travail s’inscrit dans un lieu/ temps/monde qu’elle habite. Il témoigne de sa conscience aigüe de la beauté fragile de notre Terre, et les traces qu’elle laisse sur la toile ou le papier, sont ce que cette artiste recueille de la transformation constante de la nature et de la fugacité des éléments.
Quant à ses « Archipels » de 2022 (peinture et installation murale) en lien avec la pensée en « Archipels » d’Edouard Glissant, ils sont une métaphore du mouvement même de notre monde, avec ses transformations climatiques et ses migrations humaines. Un monde d’impermanence, comme le sont la nature, l’homme et l’univers. Ainsi, ses œuvres proposent une narration modulable, diptyque, triptyque, superposition, inversion haut/bas, images en formation et transformation.
Giacometti disait « je renouvelle le langage de ma peinture pour rester en intelligence avec ce que je vis ». Et l’artiste, de citer Joan Mitchell : « peindre a quelque chose à voir avec le fait d’être en vie ». Où il n’est question que de notre « être au monde… »
ENGLISH VERSION
Elisabeth Wadecki's painting unfolds in the field of a narrative and sensitive abstraction.
Her painting provokes an opening of perceptions, a solicitation of the senses, in addition to the sight, where an incorporation of the real is played, a union between the body, the subject, and the world which surrounds it. Fromanger said "meditating is connecting me to the energy of the world, to the energy of the wind, the rain, the sun, space and time.
As for her "Archipels" of 2022 (painting and wall installation) in connection with Edouard Glissant's "Archipels" thought, they are a metaphor for the very movement of our world, with its climatic transformations and human migrations. A world of impermanence, as are nature, man and the universe. Thus, his works propose a modular narrative, diptychs, triptychs, superimpositions, top/bottom inversion, images in formation and transformation.
Giacometti said "I renew the language of my painting to remain in tune with what I am experiencing". And the artist quotes Joan Mitchell: "Painting has something to do with being alive". Where it is only a question of our "being in the world...".