Actualités de la Galerie Gaia à Nantes

Actualités de la Galerie Gaia à Nantes

Exposition Brigitte Marionneau

Exposition - dimanche 21 mai 2023

Exposition de céramiques de Brigitte Marionneau du 23 Mai au 10 Juin

Vernissage jeudi 25 Mai 18H\

« Lorsque je scelle le dernier morceau de terre d’une pièce, j’enferme l’air contenu dans le volume. La terre devient alors une frontière vivante entre l’intérieur et l’extérieur. La poche d’air enfermée, sous pression, me permet de tendre les surfaces et les lignes. Mes mains exercent une pression sur les parois et déterminent les courbes du volume. L’air devient mon allié pour bâtir.

La terre est une matière souple, qui a sa plasticité, sa propre vitalité. Je ne peux pas me contenter seulement d’un effet de matière. La texture est recherchée en tant que vocabulaire plastique, soit par de larges enduits de terre ajoutée sauvagement puis effacée en partie et réécrit comme un palimpseste, soit par des surfaces gravées librement. Je redessine la forme par le trait, par le geste.

Je laisse ainsi mon empreinte, ma cartographie personnelle au volume architecturé. »


4eme Dimanche des Galeries de Art Galeries Nantes le 2 Avril 14H-18H

Exposition - dimanche 2 avril 2023

L'association Art Galeries Nantes organise son 4ème Dimanche des Galeries
Dimanche 2 Avril de 14H à 18H
Des expositions, des concerts, des rencontres et des galeristes qui vous accueillent pour partager leurs émotions artistiques !


Exposition Laure Carré

Exposition - mardi 7 mars 2023

VERNISSAGE JEUDI 9 MARS 18H

Exposition du 7 au 25 Mars 2023

Laure Carré entre tous les matins dans son atelier là où les rêves sont encore chauds !

Méthodiquement elle installe ses toiles, prépare ses couleurs dans une ambiance de café-clope-musique. Ce qui se passe ensuite, dépasse l’intention consciente. Comme le dit Jacques le Brusq qui aime la peinture de Laure pour sa totale liberté : « ça peint ». Laure accepte ce qui arrive sur la toile et se plaît ensuite à vivre les vides, à installer les couleurs, à dessiner des contours pour faire apparaître des histoires où les repentirs deviennent des fantômes cachés. Onirisme par absence formelle de structure, pouvoir narratif déroutant avec des thèmes récurrents comme le cheval, les corps alanguis, des visages qui surgissent partiellement, acceptons de suivre l’artiste dans ce chambardement. Laure peint de la main droite ou de la main gauche non par facilité mais pour aller chercher soit des intentions soit des intuitions. Au passage il se pourrait bien que les formes qui surgissent se retrouvent tête en bas, non par seul hommage à Baselitz, mais aussi parce qu’ils flottent réellement.

Les œuvres présentées à la galerie se composent d’huiles sur toile, collages et dessins, souvenirs de paysages et de scènes intimes où l'artiste s’affranchit de la technique pour imposer la singularité de son geste.

Diplômée de Duperré, de la Parson School of New York et d'Olivier de Serre, Laure Carré expose dès ses débuts à New York, Paris et Tokyo. Son travail reconnaissable au premier regard, en fait une artiste dont vous garderez quelques réminiscences.


Exposition Jean-François MOLLIERE

Exposition - mardi 10 janvier 2023

Une lumière, une atmosphère, un grain singulier.
Jean-François Mollière nous fait découvrir son intime perception des mégapoles et ses réalités fantasmées des paysages désertiques.
Un ailleurs poétique, souvent mystérieux, sans aucun doute le début de narrations cinématographiques.

La série montrée à la galerie Gaïa s’articule autour de deux thématiques qui semblent s’opposer.
La première, architecturée et incarnée des grandes villes de l’Est américain, nous plonge dans des vapeurs et des flottements intemporels.
La seconde, désertique, chaude et minérale de la Namibie, s’écarte radicalement des représentations classiques de ces vastes paysages.

Quelques contrastes qui doucement s’immiscent en nous et stimulent l’onirisme.

Auteur & photojournaliste indépendant, Jean-François Molliere a collaboré à de nombreux ouvrages et magazines dans le domaine de l’art, du sport, et de l’architecture.

Premier Prix Ilford de la photographie Noir et Blanc de l’année 1998
Prix Ilford 1996 et 2000
Prix de la photographie urbaine de la MEP 2021 (Maison Européenne de la photographie) et du magazine Fisheye


Exposition Collective

Exposition - lundi 28 novembre 2022

Retrouvez en exposition collective et dans le catalogue
les 9 artistes exposé-es en 2022

Toma-l
Edwin Wide
Marie Bathelier
Françoise Paressant
Isthme
Job
Judith Wolfe
Pierre Tual
Georges Rousse


Georges Rousse & la QPN

Exposition - jeudi 27 octobre 2022

Georges Rousse est un plasticien de l’espace fantasmé.

La rencontre d’un lieu à l’abandon est le point de départ de son acte créatif. La ruine, ce terrain propice à la poésie est questionné par la lumière puis par une forme simple. Pour arriver à créer les dimensions et les échelles qui révèlent l’espace, l’artiste esquisse des dessins préparatoires où ses formes courent le long des murs, des sols et des plafonds.

« Je visite un bâtiment. À un certain endroit, je m’arrête parce que je perçois dans l’espace des choses qui m’intéressent. Je vois la lumière. Je cherche souvent l’incidence de la lumière sur l’architecture. J’observe la complexité des volumes dans le lieu »

Son travail de croquis lui permet d’appréhender le lieu, support spatial de l’œuvre, qu’il ne s’interdit pas de modifier ou d’altérer. Mais, il lui permet aussi de percevoir son cliché photographique en devenir. Enfin, arrive la photographie, qui fige le lieu dans l’œuvre, cet espace qui lui continue son évolution, sa dégradation, ses poésies.

« Quand je réalise une œuvre j’en fait une photo, ça me plairait de m’arrêter avant et de rester dans la transformation du lieu. Ce serait un acte artistique gratuit. »

QPN Ici et ailleurs …

Le concept de territoire est d’abord habité par la notion d’appartenance, à un espace délimité par des frontières, à une culture ou encore à un patrimoine. Puis, très vite, il fait échos aux changements, aux transitions, aux envies de voyages. L’on quitte un territoire, par nécessité, par fantasme d’un ailleurs ou par gout d‘aventures. Le territoire est donc multiple, fluctuant, vaporeux et souvent politique.

A la Galerie Gaia les œuvres de George Rousse créée des paysages fantasmés, des territoires inconnus que seule sa photographie nous permet d’entrevoir.

Texte : Ines Ben Brahim


Pierre Tual

Exposition - jeudi 6 octobre 2022

Pierre Tual

Pierre Tual dialogue avec le vide, l’équilibre et la forme.

Sculpteur abstrait par excellence ses œuvres se composent d’axes, de plans et de courbes qu’il fait cohabiter. Il cherche, expérimente, questionne la matière et l’espace. Il recherche le point de tension, cet instant où le matériau cède et se laisse guider par sa main. Qu’il travaille l’acier Corten, la céramique ou le bronze, les plis organiques, les courbes délicates et les équilibres ténues sont inhérents au travail de Pierre Tual.

Les œuvres montrées à la Galerie Gaia s’articule autour de deux pratiques. Celle de la sculpture & celle peu connu du dessin et autres monotypes.

Pierre Tual

Diplômé de l’école des Beaux-Arts de Nantes et de l’École supérieur des Beaux-Arts de Paris. Il expose dès 1966 au Salon de la Jeune Sculpture à Paris, au Musée des Beaux Art de Nantes en 1977, au Centre Pompidou en 1982 pour l’exposition « In situ », puis à la Galerie de France en 1984. Ses sculptures s’exposent de New-York à Copenhague en passant par la Friche de l’Escalette à Marseille. Il rejoint la Galerie Gaia en 2019.

Texte : Ines Ben Brahim


Judith Wolfe Couleurs vitales

Exposition - jeudi 15 septembre 2022

Judith Wolfe - Couleurs Vitales
Exposition 15 au 30 Septembre 2022
Vernissage 15/09 18H
Judith Wolfe a étudié avec le peintre John Ferren au Queens College de New York puis avec Oskar Kokoschka à Salzbourg, avant de s'installer à Paris en 1966.
D'abord influencée par les expressionnistes européens, elle poursuit ses recherches graphiques dans son utilisation de couleurs fortes et de coups de pinceau expressifs sur la toile ou sur papier.
En 1976, très impressionnée par les collages monumentaux de Matisse, Judith Wolfe entame une série d'œuvres sur papier à grande échelle .Papiers arrachés, déchirés puis à nouveau collés et assemblés, il y a là comme un symbole de fragilité mais aussi de la légèreté et une indéniable vitalité.
Après avoir maîtrisé la peinture sur papier, elle complète et juxtapose maintenant ces bleus, rouges et jaunes primaires avec les blancs du papier et les dessins à l'encre noire. À la fin des années 90, des phrases et des morceaux de poèmes se sont glissés dans ses compositions.
Les œuvres récentes de Judith Wolfe questionnent notre course à la modernité dans un monde des plus instable. Pourtant, ses œuvres, à travers son utilisation vibrante de la couleur, renforcent un sentiment d'espoir.


Exposition Job

- lundi 4 juillet 2022

Job peinture

Exposition - lundi 4 juillet 2022

Exposition Salle à côté de la médiathèque Place du Marché à Pornichet
Du 4 au 16 Juillet 2022
Job est un artiste peintre qui nous aide à prendre le temps pour que nos souvenirs apparaissent inondés par une lumière solaire et une palette de couleurs chaudes comme le sable.

Le cadrage est aussi important que les sujets saisis dans des moments de vie discrets, simples et heureux. Tout en traits, perspectives et lignes de fuite, la ville devient décors de cinéma propice à laisser notre imagination raconter la suite de l’histoire.

Parfois il est juste bon de se laisser aller à la douceur d’une atmosphère légère.


Isthme - Absolu

Vernissage Jeudi 2 Juin à 18h

La peinture d’Isthme est une rencontre avec la lumière.

Une clarté qu’elle poursuit et collecte parfois dans les miroitements fluorescents d'une vague la nuit. Une quête du sublime qu’elle équilibre par la transparence et le geste.

Ce geste qui envahit tout, qui dépasse le souvenir du sensible et qui implique le corps sur la toile. Il se fait ample et généreux, se perd dans des abymes d’outremarins et de cramoisis, pourtant chaque ligne doit faire sens. Pour Isthme ses peintures sont des constructions plastiques et architecturales où la verticalité et la spontanéité sont essentielles.

La série montrée à la Galerie Gaia s’articule autour de deux pratiques, celle de la peinture dans laquelle on se perd, on plonge et l’on se laisse surprendre par une lumière qui transcende la matière. Celle du collage qui juxtapose différentes textures et différents bleus dans des compositions frontales.

Isthme (1963)

Diplômée de l’École des Beaux-Arts Appliquées Saydie Bronfman de Montréal. Elle vit et travaille à Nantes.

Sélectionnée plusieurs années dans les salons parisiens de Garches et Réalités Nouvelles, elle rejoint la Galerie Gaia en 2018.