Pellan Manon

Dessin

Ne m'oublie pas 1

graphite sur papier (38 x 38)6247.5

2024 Triptyque, dessin n°1 œuvre encadrée baguette chêne verre anti reflet


Simulation en Leasing

Ne m'oublie pas 2

graphite sur papier (38 x 38)6247.5

2024 Triptyque, dessin n°2 œuvre encadrée baguette chêne verre anti reflet


Simulation en Leasing

Ne m'oublie pas 3

graphite sur papier (38 x 38)6247.5

2024 Triptyque, dessin n°3 œuvre encadrée baguette chêne verre anti reflet


Simulation en Leasing

Ne m'oublie pas triptyque

crayon graphite sur papier (38 x 38)6195

Triptyque de 3 dessins encadrés cadre chêne sous verre anti-reflet


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Manon Pellan

Le travail de dessin de Manon Pellan accorde une place particulière au processus sériel. Travaillant principalement au crayon graphite, entre le contraste, la persistance du motif délavé et la réserve du blanc, elle interroge la pratique du dessin comme un reflet de l’intime avec comme axe de réflexion la lumière qui en surexposant ce qui figure, vient partiellement effacer cette tentative de témoignage délicat.

A l’origine de sa démarche, il y a la brisure profonde que cause l’absence de l’autre, ce que l’on cherche à garder de lui après sa perte, et comment le dessin transfigure le lien à l’altérité. Invoquant le monde des fantômes ou celui des vivants, ces différentes séries «Ghost », « Etreinte», «About time », ou «Final cut», se placent dans une forme de continuum par lequel l’artiste suggère la fragilité de notre rapport au monde, l’impossibilité de tout saisir chez l’autre et le besoin de sceller le lien. Elle souhaite ainsi tirer le fil de la mémoire qui se fragmente, du souvenir, toujours avec inquiétude et tendresse: que garde t’on de l’autre ? Que reconnaît-on du reflet de l’autre chez soi ?

Le triptyque «Ne m’oublie pas » peut se regarder comme une séquence poétique, qui rappelle un possible geste d’amour, entre promesse, douceur et nostalgie. Chaque variation est un fragment d’une rencontre qui commence, ou se termine, laissant le temps au blanc et au contraste, de dire les silences, qui sont autant d’espaces de projections mentales pour le spectateur. Le cadrage rend secrète une partie de la figure humaine, à la manière du hors-champ cinématographique, qui parfois, peut être celui où tout se joue. L’ensemble évoque la tentative de mettre sur la même ligne trois instants qui se traversent en laissant échapper l’empreinte du lien, un enlacement qui semble palpable, mais dont la manifestation reste en suspens. Courte

Manon PELLAN est un artiste de la Galerie Olivier Waltman